Au moins 10 000 personnes avaient manifesté vendredi 16 février, après les révélations sur une affaire d'abus sexuels.
Réunis à Budapest dimanche, ces manifestants réclament la démission du gouvernement...Un rassemblement qui n’a pas déplacé grand monde. Il intervient quelques jours après la démission de la présidente hongroise, critiquée pour avoir gracié un homme, impliqué dans une affaire pédocriminelle.
"Nous sommes au cœur du plus grand scandale politique des 14 dernières années de gouvernement du parti Fidesz. Beaucoup de gens sont indignés, comme l'a montré l'énorme manifestation qui a eu lieu la semaine dernière. Malgré cela, les partis d'opposition n'ont réussi à rassembler que quelques milliers de personnes devant le Parlement", explique Ádám Magyar, journaliste d'Euronews.
La plupart des manifestants étaient présents la semaine dernière.
"C'était édifiant, il y avait un très fort sentiment de solidarité. Aujourd'hui, je suis plutôt déçu que les jeunes ne soient pas venus. C'est décourageant", explique un manifestant.
Ce scandale a terni l’image de Viktor Orbán, qui s’est longtemps présenté, comme le défenseur des valeurs familiales.