Teresa May tente de rassurer les patrons britanniques inquiets du Brexit

Teresa May tente de rassurer les patrons britanniques inquiets du Brexit
Tous droits réservés 
Par Euronews avec AFP, REUTERS
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Difficile pour Teresa May de rassurer un patronnat britannique inquiet des conséquences du Brexit.

PUBLICITÉ

Difficile pour Teresa May de rassurer un patronnat britannique inquiet des conséquences du Brexit. La Première ministre a tenté lundi de donner un peu de certitude aux entrepreneurs dont la majorité souhaitait que le Royaume-Uni reste dans l’Union européenne.

Royaume-Uni : Theresa May veut relancer l'industrie https://t.co/SqEjHj9m0Zpic.twitter.com/Cg1dMsbTMz

— Les Echos (@LesEchos) 21 November 2016

Elle n’a pas répondu aux questions centrales du commerce et de l’immigration mais a donné quelques indices :

“Aujourd’hui, nous voulons aller plus loin et voir comment nous pouvons rendre nos mesures encore plus efficaces parce que mon but n’est pas seulement que le Royaume-Uni ait le taux d’imposition sur les sociétés le plus bas du G20, mais aussi un système fiscal qui encourage profondément l’innovation.”

Londres cherche en effet à renforcer son statut de place forte européenne des hautes technologies. Pour cela, Teresa May annonce une enveloppe supplémentaire :

“Nous nous engageons à augmenter sensiblement en termes réels l’investissement public dans la recherche et le développement, en injectant 2 milliards de livres de plus par an d’ici à la fin de cette législature, pour placer la Grande Bretagne post-Brexit à la pointe de la science et de la technologie.”

Theresa May, qui va devoir mener les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, s’efforce depuis son arrivée au pouvoir en juin, de convaincre les investisseurs qu’elle est en mesure de préserver l’attractivité de la Grande-Bretagne malgré le “Brexit”.
Elle a prévenu qu’elle ne comptait pas “formuler un commentaire à chaque étape” des complexes négociations qui débuteront entre Londres et Bruxelles, une fois l’article 50 du Traité de Lisbonne actionné par le gouvernement britannique – ce que Downing Street voudrait faire avant la fin du mois de mars.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Investissements : ces secteurs convoités par les plus riches

Pourquoi le chômage augmente en Espagne et que fait-on pour y remédier ?

De nombreux Européens ne comprennent pas les fondamentaux de l'économie