Clap de fin pour le festival de film d'El Ghouna

Clap de fin pour le festival de film d'El Ghouna
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Par Olivier Schneid
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Le festival du film d'El Ghouna (Egypte) s'est achevé vendredi 28 septembre 2018 par une remise de prix éclectique. Du long-métrage Yomeddine de l'Egyptien Abu Bakr Shawky au documentaire Of Fathers and Sons du Syrien Talal Derki.

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Le festival de cinéma d'El Ghouna s'est achevé vendredi 28 septembre 2018 dans la station touristique égyptienne, située au bord de la mer Rouge. Cette deuxième édition a accueilli 68 films en compétition, pendant neuf jours.

Yomeddine, premier long-métrage de l'Egyptien Abu Bakr Shawky, a été récompensé. Il l'avait déjà été en mai, à Cannes, en marge de la Sélection officielle du Festival, par le Prix François Chalais.

Le film raconte l'histoire de deux parias, l'un est victime de la lèpre, l'autre est orphelin. Ils traversent l’Egypte à dos d’âne, à la recherche de leurs origines.

"Remporter deux prix, c'est un immense honneur pour nous, a commenté Abu Bakr Shawky, qui a non seulement réalisé, mais aussi écrit le scénario et produit le film. Nous avons tenté de faire passer un message humanitaire, en montrant que l'on doit juger les gens pour ce qu'ils sont, pas sur la base de ce à quoi ils ressemblent."

Le prix du meilleur documentaire arabe est revenu au cinéaste syrien Talal Derki. Le réalisateur a partagé la vie d'une famille dont le père est l'un des fondateurs de la branche syrienne d'Al-Qaeda. "J'étais inquiet de la manière dont un auditoire arabe allait réagir à mon film, a-t-il confié, parce qu'il aborde des sujets très sensibles, comme l'autorité du père, l'absence des femmes, le djihad, la religion. Autant de questions majeures."

Le festival a aussi accueilli une star mondiale, Sylvester Stallone. "Je vais bientôt tourner Rambo 5, qui sera le dernier épisode de la série, a-t-il expliqué. Je me rends en Bulgarie pour cela. Mais après, avec la boîte de production que j'ai créée, je vais me consacrer à la recherche de jeunes réalisateurs. Être ainsi comme un mentor. Derrière la scène."

Faire émerger de jeunes réalisateurs, c'est d'ailleurs l'esprit du festival d'El Ghouna.

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