Festival du film des droits humains : au palmarès, un zoom sur Gaza et la Russie

Mohamed Jalaby a reçu le prix du meilleur documentaire pour son film "La vie est belle".
Mohamed Jalaby a reçu le prix du meilleur documentaire pour son film "La vie est belle". Tous droits réservés euronews
Tous droits réservés euronews
Par Reportage de Frédéric Ponsard
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

La 22e édition du Festival du film des droits humains a notamment récompensé "La vie est belle", de Mohamed Jalaby. L'histoire d'un Palestinien bloqué hors de Gaza.

PUBLICITÉ

Depuis 22 ans, Genève accueille le Festival du film des droits humain (FIFDH) en mars, en collaboration avec le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.

Ce festival mêle débats et films, avec des artistes et militants de renommée internationale venant à la rencontre du public et présentant leur travail et leurs combats.

Cette année, la philosophe et activiste Angela Davis était l'invitée d'honneur et membre d'un panel consacré aux violences policières dans le monde.

"Les jeunes sont toujours à l'avant-garde des luttes, et je suis très enthousiasmé par les mouvements partout dans le monde, ici en Europe mais aussi au Moyen-Orient, en Afrique et en particulier en réponse à la guerre israélienne contre Gaza", nous a-t-elle déclaré.

De Gaza, justement est venu le film "La vie est belle" de Mohamed Jalaby, qui raconte les épreuves et tribulations d'un cinéaste incapable de retourner voir sa famille à Gaza étant lui-même bloqué en Norvège.

Le film a remporté l****e prix Sergio de Vieira de Melo du meilleur documentaire.

Mohamed Jalaby est monté sur scène encore choqué par l'annonce, la veille, du décès de son directeur de la photographie et d'un ami photographe.

Le film russe "La cage cherche un oiseau" a terminé ex æquo pour le prix du meilleur film dramatique, avec le film chilien "The Settlers".

Malika Musaeva, réalisatrice de "La cage cherche un oiseau" : "L'image que la propagande russe a bâtie depuis la guerre russo-tchétchène, que la Tchétchénie est une terre de terroristes, on dit en russe, Boevik (soldat rebelle des régions du Caucase, ndlr), cela a toujours été ce cliché lié à la Tchétchénie, pour ainsi dire, et cela a toujours été utilisé de cette manière. Et bien sûr, je voulais aussi briser cela."

Le film nous emmène en Tchétchénie, territoire quasi invisible au cinéma, et dans la vie de jeunes filles qui hésitent entre la cage et la liberté de voler...

Le FIFDH s'est tenu à Genève du 8 au 17 mars.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Hongrie : avant-première du film d'animation Pelikan Blue à Budapest

Vladimir Poutine prolonge son règne après la répression la plus sévère depuis l'ère soviétique

Vladimir Poutine réélu sans surprise face à des rivaux symboliques