Les consultations bilatérales se poursuivent entre les dirigeants européens afin de trouver un compromis et empêcher une sortie du Royaume-Uni de
Les consultations bilatérales se poursuivent entre les dirigeants européens afin de trouver un compromis et empêcher une sortie du Royaume-Uni de l’Union. Mais rien n’est acquis 24h après le début du sommet selon le Premier ministre britannique. « Nous avons fait des progrès mais il n’y a pas encore d’accord », précise David Cameron.
Le Royaume-Uni, qui ne fait pas partie de la monnaie unique, veut par exemple pouvoir intervenir dans le processus décisionnel de la zone euro. Une demande jugée excessive par le président français qui souhaite des conditions en contrepartie. François Hollande veut « une régulation financière qui vaille sur toutes les places de l’Europe et qu’il n’y ait pas de droit de veto. »
La crise des réfugiés s’est aussi invitée dans ce débat. Le Premier ministre grec menace de ne pas signer un éventuel compromis. Alexis Tsipras veut en effet s’assurer que la Grèce ne se retrouvera pas isolée face à l’afflux de migrants.
Les dirigeants doivent se retrouver à 28 en soirée pour aplanir les dernières divergences et indiquer ainsi qu’un accord est en effet possible, selon un diplomate. Mais dans le même temps il est recommandé aux délégations des États membres de réserver une nuit d’hôtel supplémentaire.