Premiers pas du chef du Pentagone à l'OTAN

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Les ministres de l'OTAN se sont réunis virtuellement pour évoquer les questions liées au financement de l'organisation, le retrait d'Afghanistan ou encore le dossier irakien. L'occasion de rencontrer Lloyd Austin.

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Les ministres de l'OTAN se sont réunis virtuellement pour évoquer les questions liées au financement de l'organisation, le retrait d'Afghanistan ou encore le dossier irakien. L'occasion pour les alliés de rencontrer le nouveau chef du Pentagone Lloyd Austin.

"Dépensez plus". Voici le message - pas si nouveau - du nouveau secrétaire américain à la défense. Lors d'une rencontre virtuelle avec ses alliés de l'OTAN, la première depuis la prise de fonction de l'administration Biden, l'ancien général Lloyd Austin a abordé le sujet qui fâche :

Seulement huit Etats ont atteint l'objectif de consacrer 2 % de leur PIB à la défense : la Grande-Bretagne, l'Estonie, la Grèce, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie et les États-Unis, tandis que la France et la Norvège devraient y parvenir prochainement.

C'est insuffisant pour Washington comme pour le secrétaire général de l'OTAN :

"Les différentes administrations américaines, les républicains et les démocrates ont tous transmis le même message, à savoir que nous avons besoin d'une contribution équitable au budget de l’Alliance. Je dis aux Européens, et ils sont d'accord, que nous devons investir davantage dans la défense, non pas pour plaire aux États-Unis, mais car il est dans l’intérêt de notre sécurité d'investir davantage. Parce que nous faisons face à un monde plus dangereux, avec un fondamentalisme plus brutal, comme Daesh, nous l’avons vu qu'en Irak, en Syrie et ailleurs... Avec une Russie plus ferme, l’essor de la Chine, des cyber-menaces, des menaces hybrides, tout cela ensemble" a déclaré Jens Stoltenberg lors d'un point presse.

Afghanistan : retrait sous condition

Autre sujet de discussions au menu du sommet virtuel : le maintien des quelque 10 000 soldats américains et de l'OTAN en Afghanistan.

Jens Stoltenberg l'a répété que les alliés pourraient envisager de mettre de côté le calendrier convenu entre les États-Unis et les talibans l'an dernier, qui ouvre la voie au retrait total des troupes au printemps. "Nous ne partirons que lorsque le moment sera venu", a-t-il prévenu.

"Il y a une échéance au 1er mai. Mais la promesse de quitter l'Afghanistan est soumise à des conditions. Notre présence en Afghanistan est soumise à des conditions. La position de l'OTAN, c'est que nous devons tout d'abord faire tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir un processus de paix et la mise en œuvre complète de l'accord", a justifié le secrétaire général norvégien.

Les ministres de l'OTAN devraient aussi convenir d’une mission élargie en Irak comprenant l’envoi de personnel pour former et conseiller plusieurs organismes de sécurité à travers le pays.

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