Créer un cyberbouclier pour protéger l’Union européenne des menaces hybrides

La vice-présidente de la Commission, Margrethe Vestager, souligne que "personne ne peut résoudre ce problème seul"
La vice-présidente de la Commission, Margrethe Vestager, souligne que "personne ne peut résoudre ce problème seul" Tous droits réservés Jean-Francois Badias/Copyright 2022 The AP. All rights reserved.
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Par Aida Sanchez Alonso
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La Commission européenne propose l’établissement d’un rempart commun pour détecter et prévenir les cyberattaques.

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La Commission européenne veut la création d'un cyberbouclier pour protéger les Etats membres. Ces menaces sont toujours plus nombreuses et toujours plus dangereuses.

Ce système de défense veut agir sur la prévention et la détection des risques. Ce rempart pan-européen devrait être composé de centres d'opération de sécurité. Cela implique de confier une partie de cette cyberdéfense à des entreprises privées et de pousser les gouvernements à coopérer.

"Personne ne peut résoudre ce problème seul. Vous ne pouvez pas disposer de ressources suffisantes, car vous ne savez pas quand une cyberattaque totale se produira", explique la vice-présidente de la Commission, Margrethe Vestager.

"Nous avons vu des cyberattaques, par exemple contre le système de santé irlandais. Nous avons vu des attaques qui n'ont pas été découvertes pendant des mois, qui ont permis d'accéder à des ministères étrangers", ajoute-t-elle.

La Commission propose aussi la mise en place d'un mécanisme d'urgence capable de répondre aux attaques une fois qu'elles se seront matérialisées. Il faudra pour cela mobiliser un ensemble d'experts et d'entreprises certifiées pour neutraliser la menace.

"Il n'y a aucune chance que le secteur public soit en mesure de le faire lui-même. Il n'aura jamais accès aux compétences que nous possédons. Il s'agit vraiment d'un domaine dans lequel nos intérêts se chevauchent totalement, afin de disposer d'un cyberespace et de faire face aux menaces hybrides d'une manière commune", insiste la directrice de Digital Europe, Cecilia Bonefeld Dahl.

Le montant de ce projet est évalué à 1,1 milliard d'euros, dont deux tiers seront issus du budget européen. Les Etats membres et le Parlement doivent maintenant se saisir de cette proposition afin qu’elle devienne réalité.

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