L’UE espère plus d’ambition internationale pour le climat lors de la COP28

La COP28 s'ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï
La COP28 s'ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï Tous droits réservés Joshua A. Bickel/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.
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Par Grégoire Lory
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La COP28 s’ouvre ce jeudi à Dubaï. Financement de l’action climatique, bilan mondial, fin progressive des énergies fossiles, les dossiers sont nombreux pour l’UE qui souhaite voir à la hausse les objectifs climatiques.

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La communauté internationale se retrouve à partir de jeudi à Dubaï pour la conférence de l'ONU sur le climat. L'Union européenne compte faire entendre sa voix lors de cette COP28 avec un message simple auprès de ses partenaires : il faut faire preuve d'ambition.

"Nous devons donc, en tant que communauté mondiale, obtenir des résultats en matière d'atténuation, de réduction des émissions, en veillant à ce que les émissions atteignent leur pic en 2025, en proposant un objectif crédible de triplement des énergies renouvelables, en améliorant l'efficacité énergétique et en éliminant le méthane", explique le commissaire européen en charge de l'Action pour le climat, Wopke Hoekstra, afin de planter le décor politique de cette COP28.

Pour l'Union, l'établissement du premier bilan mondial (Globlal Stocktake) sera une étape importante pour évaluer les efforts réalisés depuis l'Accord de Paris en 2015 et ce qu'il faut encore faire pour limiter la hausse des températures autour de 1,5°C.

"Le bilan mondial signifie en fait qu'il s'agit de faire le point, de voir où nous en sommes. Mais le plus important est de savoir comment aller de l'avant. La réalité, c'est que nous avons la bonne direction, nous devons tout simplement aller plus vite", souligne le commissaire européen.

L'UE, et les pays développés, seront attendus par leurs partenaires sur les questions de financement de l'action climatique et du fonds pertes et dommages, créé lors de la COP précédente. Cet outil doit répondre aux préjudices causés par les effets néfastes du changement climatique. Mais des questions restent en suspens sur la liste des pays qui alimenteront ce dispositif. Or la solidarité, attendue par les pays en développement, passe par le financement.

"Nous avons travaillé sans relâche au sein de l'Union européenne pour trouver des moyens d'accroître le financement, (le fonds) pertes et les dommages, et je suis plus optimiste qu'il y a quelques semaines quant à notre capacité à obtenir des résultats sur cet élément essentiel", assure Wopke Hoekstra.

"S'assurer que nous obtenons un financement correct est un élément très important pour établir la confiance".

Pour le Commissaire européen, il est difficile de souligner les indicateurs qui permettront de déterminer si cette COP28 est un succès ou un échec. Pour les observateurs, il faudra se pencher sur l**'ambition des engagements annoncés** pour évaluer les progrès ou non de la communauté internationale sur le climat.

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