Plus d'une centaine de manifestants se sont rassemblés devant le bureau du Premier ministre Fumio Kishida à Tokyo pour protester contre le projet du Japon de rejeter les eaux usées de la centrale nucléaire de Fukushima dans l'océan Pacifique. Plusieurs pays proche du Nord-Est asiatique, dont la Chine, ont protesté contre ces rejets.
"Si c'était sûr à 100%, je ne pense pas que les pays étrangers s'y opposeraient", avance Hitomo, une manifestante sexagénaire. "Nous sommes au moment où l'eau traitée sera bientôt rejetée. Je me sens responsable d'empêcher que cela se produise, et c'est pourquoi je suis ici", explique quant à lui Yukio, habitant de Fukushima, venu manifester sous la bannière de l'ONG environnementale Greenpeace.
Le tsunami qui a frappé le Japon le 11 mars 2011 a marqué les mémoires en provoquant de très lourds dégâts, ainsi qu'un accident à la centrale de Fukushima Daiichi. Pour refroidir les trois réacteurs entrés en fusion après le tsunami, des quantités d’eau phénoménales ont été utilisées pour refroidir les trois réacteurs en fusion. Eau de pluie, nappes phréatiques, au total plus de 1,3 million de tonnes d’eau contaminée par les éléments radioactifs seront diluées dans l’océan sur dix ans, ont décidé les autorités japonaises le 13 avril 2021.
