Barroso favorable au contrôle des armes chimiques de Damas

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Par Euronews
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Au lendemain de la tenue de son discours annuel sur l‘état de l’Union, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso était notre invité dans une édition spéciale de Global Conversation. L’occasion pour lui de répondre à vos questions sur des sujets brûlants : la montée de l’euroscepticisme, le chômage, l’austérité, mais aussi la situation en Syrie.

Sur la proposition russe de placer les armes chimiques détenues par Damas sous contrôle international, José Manuel Barroso estime qu’il faut “tenter cette solution’‘. Il répète que l’Union en appelle à privilégier la voie politique, mais aussi à trouver “une réponse forte face à ces crimes odieux, ces crimes contre l’humanité’‘. Le président de la Commission raconte s‘être rendu dans le camp de Zaatari en Jordanie et y avoir rencontré des réfugiés syriens, notamment des femmes, qui vivent dans des conditions dramatiques, alors que quelques mois auparavant, elles étaient étudiantes.

Quant à la situation économique et politique en Europe, il la qualifie d’“intenable” et se tourne vers les gouvernements nationaux pour qu’ils fassent davantage pour lutter contre le chômage, notamment des jeunes. Il les presse d’adopter très vite les réglementations pour que le programme européen de garantie pour la jeunesse puisse être effectif dès le premier janvier prochain. Rappelons que ce dispositif, doté de huit milliards d’euros sur deux ans, vise à offrir à chaque jeune sans activité, un emploi ou une formation dans les quatre mois après la fin de son cursus ou de son contrat de travail. José Manuel Barroso croit en ce programme qu’il estime avoir élaboré très vite..

Plus globalement, en matière d‘économie, il juge que, d’après les derniers chiffres, “tout concorde pour dire qu’il y a une reprise, mais que celle-ci demeure fragile’‘, soulignant que la politique de l’Union commence à porter ses fruits. Il cite, en exemples, l’Irlande qui a fait son retour sur les marchés et l’Espagne qui s’est dotée d’un plan pour les banques. Au sujet de la Grèce, José Manuel Barroso estime qu’“elle a consenti à des sacrifices, mais qu’aujourd’hui la volonté de réforme est plus marquée (…) et que le pays finira par avoir des résultats positifs.”

Revenant sur ses propos où il avait qualifié la position française sur l’exception culturelle de “réactionnaire,” il estime avoir été mal interprété. Il dit avoir déclaré, à l‘époque, que “certains arguments contre la mondialisation étaient réactionnaires” affirmant avoir prouvé qu’il était “l’un des plus grands défenseurs de la diversité culturelle.”

Sur l‘échéance des prochaines élections européennes, il appelle ceux qui soutiennent l’Europe à la défendre et à assumer leurs responsabilités pour barrer la route aux eurosceptiques.

Enfin sur son sort personnel, alors qu’il achève son deuxième mandat à la tête de la Commission, il affirme qu’il a “encore un an pour y penser” avant de lancer : “deux mandats, c’est beaucoup!”
Parmi les “réussites” dont il est plus fier, il cite la lutte contre le changement climatique et la politique économique de l’Union.

Global Conversation et hangout avec le Président Barroso

(Anglais)

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