Disputée depuis 18 mois, le chef-lieu de la stratégique province sunnite d’Al-Anbar est entre les mains de l’Organisation Etat islamique depuis
Disputée depuis 18 mois, le chef-lieu de la stratégique province sunnite d’Al-Anbar est entre les mains de l’Organisation Etat islamique depuis dimanche soir.
Washington a finalement reconnu un “revers” tout en essayant de le minimiser. “A partir d’aujourd’hui, nous soutenons les forces de sécurité irakiennes et le gouvernement de l’Irak avec des frappes aériennes précises et des conseils aux forces irakiennes. Nos avions sont en opération pour cibler l’Etat islamique et ils continueront à le faire jusqu‘à ce que Ramadi soit reprise”, comme l’explique Jeff Ratke, le porte-parole du Département d’Etat à Washington.
Une contre-offensive imminente pour empêcher toute nouvelle avancée jihadiste. C’est dans ce contexte que des milices chiites convergent sur Ramadi pour prêter main forte aux forces irakiennes. La visite du ministre iranien de la Défense hier à Bagdad n‘était sans doute pas une coincidence compte tenu des enjeux.
La bataille de Ramadi a fait au moins 500 morts en trois jours, des civils et des combattants et près de 25 000 personnes ont fui la cité en direction de Bagdad d’après l’Organisation internationale des Migrations et l’ONU.
Prise de Ramadi : le groupe Etat Islamique répand sa propagande http://t.co/YbNdYDX9xM
— euronews en français (@euronewsfr) May 18, 2015