A Lyon, 250 taxis mobilisés dans le calme

A Lyon, 250 taxis mobilisés dans le calme
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Un utilisateur Uber a été violemment agressé par trois chauffeurs de taxi à Lyon dans la nuit de dimanche à lundi dernier

PUBLICITÉ

Comme dans plusieurs grandes villes de France, les taxis se sont mobilisés à Lyon, où Eronews est allé prendre la température. 250 voitures se sont retrouvées à la gare de la Part Dieu, provoquant 22km de bouchons à la mi-journée.

Le tout dans une ambiance tendue, après l’agression violente lundi matin d’un utilisateur Uber par des chauffeurs de taxi.

Pascal Wilder, Secrétaire Général de la Fédération Nationale des Taxis Indépendants:
“Ils sont en colère parce qu’aujourd’hui il y a une application américaine, Uber, qui donne du travail à des travailleurs non-déclarés, dissimulés et qui prennent le travail des taxis, tout simplement. Donc on veut que ça s’arrête et malheureusement on est arrivé au stade de la manifestation parce que toutes les négociations qu’on a eues avec le gouvernement n’ont pas abouti.”

Au coeur du problème, et c’est bien-sûr la raison du succès d’Uber, se trouve l‘énorme décalage entre l’offre et la demande quand il s’agit de taxis.

C’est dans l’illégalité que ce chauffeur Uber travaille :
“Prenez un taxi à minuit, essayez de trouver un taxi qui vous accepte avec carte bancaire ou qui accepte de faire des petites courses, ou vous ramener où vous voulez, ou venir vous récupérer si vous êtes malade à n’importe quel endroit essayez de trouver cela. Vous allez voir que c’est impossible de trouver un taxi. Le taxi ça devient un luxe le soir.”

Faute d’interdiction réelle de l’application UberPop, les taxis promettent une nouvelle journée d’action le 3 juillet, jour des premiers départs en vacances.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Les taxis européens font front contre UberPOP

Uber : le gouvernement français cède à la pression et la violence des taxis

Le Moulin rouge à Paris privé de ses ailes après un incident