Alexis Tsipras, un parcours décidément atypique

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Par Euronews avec Agences
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Inconnue il y a seulement quatre ans, la silhouette d’Alexis Tsipras est désormais célèbre dans toute l’Europe. Une Europe que cet homme politique de

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Inconnue il y a seulement quatre ans, la silhouette d’Alexis Tsipras est désormais célèbre dans toute l’Europe. Une Europe que cet homme politique de 41 ans a fait trembler. Et voilà le chef de gouvernement démissionnaire de nouveau consacré par les urnes, huit mois après son éclatante victoire aux élections législatives du 25 janvier dernier.

Ce jour-là, son parti Syriza s’impose grâce à un programme anti-austérité. Le lendemain, il prête serment. L’aboutissement d’une ascension fulgurante. En mai 2012, Syriza était devenu la première force de gauche, devant le PASOK. Et la deuxième du pays, derrière Nouvelle Démocratie.

Moins de trois ans plus tard donc, Syriza est plébiscité par les électeurs, Alexis Tsipras est nommé Premier ministre. Et il entame un bras-de-fer avec les créanciers de la Grèce et les institutions européennes. Mais la menace d’un défaut de paiement et celle d’une sortie de la Grèce de la zone euro le conduisent à dégainer la carte du
référendum. Plus de 61% de non aux mesures demandées par les créanciers ; moins de 39% de oui. Un verdict sans appel.

“Le non représente une pression forte pour obtenir un accord économiquement viable qui amène une solution à notre dette et ne provoque pas son envolée. Un accord qui ne mine pas continuellement nos efforts visant à redresser l‘économie et la société grecque”, commente-t-il.

Pourtant, Alexis Tsipras va négocier… et finalement concéder ce qu’il avait tout au long de sa campagne électorale promis de refuser. Il
accepte un prêt de 86 milliards d’euros sur trois ans en échange de nouvelles mesures de rigueur. Une quarantaine de députés de son parti, Syriza, rejettent le plan d’aide. Tsipras obtient l’approbation du Parlement grâce aux partis de l’opposition.

Il en tire les conséquences en démissionnant et en réclamant la tenue d‘élections législatives anticipées. “Je ressens le besoin profond, éthique et politique de m’en remettre à votre jugement sur ce que j’ai accompli, de bien ou de mal, mes succès et mes erreurs”, justifie-t-il.
La majorité des électeurs ont donc tranché en renouvelant leur confiance à cet homme politique au parcours décidément très atypique.

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