De la Serbie à la Slovénie, les mêmes scènes : des files de réfugiés qui attendent, qui marchent, qui montent dans des trains ou des cars. Venus pour
De la Serbie à la Slovénie, les mêmes scènes : des files de réfugiés qui attendent, qui marchent, qui montent dans des trains ou des cars. Venus pour la plupart du Moyen-Orient, ils cherchent à rallier l’Allemagne ou la Suède.
Pour éviter les goulots d‘étranglement constatés ces dernières semaines, les pays des Balkans semblent faire preuve d’une meilleure coordination, comme le confirme Domagoj Dzigulovic, porte-parole du ministère croate de l’Intérieur, interrogé depuis le poste-frontière avec la Serbie.
“Depuis minuit, dit-il, on a vu passer 5 trains qui vont aller jusqu‘à la frontière slovène. En ce moment, de nouveaux réfugiés sont en train d’embarquer. Il faut savoir que dans chaque train, il y a à peu près 1000 personnes. Contrairement à avant, les trains sont plus petits, mais ils font davantage de rotations. Tout cela résulte de la bonne coopération avec nos voisins serbes et slovènes”.
Après avoir traversé la Slovénie, il faudra passer par l’Autriche. Et les choses pourraient se compliquer. Les autorités autrichiennes ont annoncé qu’elles allaient davantage sécuriser leur frontière avec la Slovénie, tout en évitant de parler de “barrière”.
-avec agences