Les hotspots doivent être “une étape obligatoire”, est venu dire le ministre de l’intérieur français Bernard Cazeneuve sur l‘île grecque de Lesbos
Les hotspots doivent être “une étape obligatoire”, est venu dire le ministre de l’intérieur français Bernard Cazeneuve sur l‘île grecque de Lesbos, où près de 2000 migrants débarquent chaque jour.
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BCazeneuve</a> aux côtés autorités grecques, <a href="https://twitter.com/Frontex">
Frontex etEASO</a>: faire progresser accueil & enregistrement des migrants <a href="https://t.co/R5Wtr8ADOV">pic.twitter.com/R5Wtr8ADOV</a></p>— Ministère Intérieur (
Place_Beauvau) 4 Février 2016
C’est sur un ancien camp militaire, que sera installé l’un des 5 hotspots grecs voulu par l’Union Européenne. Le principe est le suivant: c’est une fois leur identité vérifiée et leurs empruntes digitales enregistrées, que les migrants pourront quitter les centres. Le ministre français a rencontré les employés de l’agence européenne de surveillance des frontières (Frontex) qui administreront les hotspots à partir du 15 février.
« Les pays de l’Union Européenne, dont la France, doivent aider la Grèce », a assuré Bernard Cazeneuve, qui se rendra à Ankara, ce vendredi. Il a par ailleurs appelé la Turquie à aligner sa politique de visa sur celle de l’Europe
C’est justement la responsabilité de la Turquie, qui est soulignée par le ministre grec de la politique migratoire, Yiannis Mouzala: « Les flux de réfugiés et d’immigrants illégaux doivent être traités dans leur pays d’origine. La guerre en Syrie doit cesser, mais nous parlons aussi de la côte turque. C’est de là qu’ils arrivent », a-t-il dit.
Apostolos Staikos, notre envoyé sur place: « Malgré l’arrivée de l’hiver, des centaines de réfugiés continuer d’arriver sur l‘île témoigne notre reporter sur place. L’union européenne, le gouvernement grec et les ONG réalisent qu’il n’y a plus de temps à perdre: car en Turquie des milliers de personnes sont prêtes à embarquer sur les bateaux. »