Pour son 25e anniversaire, Visegrad s'offre un plan alternatif à la crise des migrants

Pour son 25e anniversaire, Visegrad s'offre un plan alternatif à la crise des migrants
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les dirigeants de la Hongrie, de la Pologne, de la République tchèque, et de la Slovaquie, réunis hier à Prague, ont envisagé d’aider les pays des

PUBLICITÉ

Les dirigeants de la Hongrie, de la Pologne, de la République tchèque, et de la Slovaquie, réunis hier à Prague, ont envisagé d’aider les pays des Balkans à fermer hermétiquement leurs frontières pour endiguer l’afflux de réfugiés depuis la Grèce. Des demandeurs d’asile que le groupe de Visegrad voudrait bloquer aux portes de la Bulgarie et de la Macédoine.

“Un plan B alternatif, mentionné dans la déclaration, n’est pas dirigé contre un quelconque autre État membre (…) précise la Première ministre polonaise Beata Szydło. Nous appelons l’Union européenne toute entière à agir de manière coordonnée. Ce que nous demandons pour les Balkans, ce sont des solutions complémentaires au sein de l’Union. C’est notre contribution aux activités de l’Union tout entière.”

Mais il y a peu de chance que l’Allemagne et sa politique d’accueil interprète ainsi la déclaration de Visegrad. Le groupe donne jusqu’au mois d’avril à la Grèce pour endiguer le flux des migrants avant d’appliquer son plan.

Réunion à Prague du groupe de Visegrád (Hongrie/Pologne/Tchéquie/Slovaquie)+ Macédoine/Bulgarie. Un front anti-Merkel se constitue à l'Est

— Karim Ouchikh (@OuchikhKarim) 15 Février 2016

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Les premiers vols d'expulsion vers le Rwanda quitteront le Royaume-Uni dans quelques mois

Les 27 réfléchissent aux moyens de fournir davantage d'aide à l'Ukraine dans un contexte d'urgence

En Irlande aussi, l'accueil des migrants commence à diviser la société