Le ton monte entre Ankara et Washington au sujet des groupes armées kurdes de Syrie alors qu’un groupe de rebelles proche du PKK kurde a revendiqué
Le ton monte entre Ankara et Washington au sujet des groupes armées kurdes de Syrie alors qu’un groupe de rebelles proche du PKK kurde a revendiqué l’attentat qui a fait 28 morts dans la capitale turque avant-hier.
Les forces armées kurdes sont les alliées de Washington en Syrie. La Maison Blanche demande ainsi à Ankara de cesser de bombarder ses positions dans le nord du pays.
Mais pour le président turc, les forces armées kurdes sont des organisations terroristes.
“Il y a plusieurs mois, à l’occasion d’une rencontre, j’ai mis en garde Obama quant aux livraisons d’armes par les États-Unis”, a rappellé Recep Tayyip Erdogan. “Trois chargements aéroportés sont arrivés. La moitié des armes a fini entre les mains de Daesh. L’autre moitié entre les mains des forces armées kurdes. A quoi ont servi ces armes ? A tirer sur des civils”.
En Syrie, les forces kurdes ont gagné du terrain face aux rebelles dans le nord du pays.
La Turquie a riposté car elle craint l’influence des autonomistes kurdes syriens à sa frontière.
Pour Ankara, ce sont des terroristes. Et les 28 morts de l’attentat d’avant-hier en seraient l’illustration.