En pleine guerre contre l’Etat islamique, la pression monte en Irak contre le gouvernement. Mardi, des milliers de manifestants sont redescendus dans
En pleine guerre contre l’Etat islamique, la pression monte en Irak contre le gouvernement.
Mardi, des milliers de manifestants sont redescendus dans la rue à Bagdad pour réclamer des réformes politiques à l’appel de l’influent dirigeant chiite Moqtada Sadr.
Le cortège a traversé Badgad pour se rendre jusqu‘à la Zone verte, le quartier ministériel ultra sécurisé.
“Toutes les factions irakiennes, les Sunnites, les Kurdes et les Chiites marchent actuellement vers la Zone verte,’ explique un manifestant. “Tous les politiques de ce pays sont des voleurs. Ils doivent partir.”
Après un long sit-in, le cortège s’est disloqué devant les portes d’entrée du quartier ministériel placé sous surveillance militaire.
Les manifestants exigent la démission de l’actuel gouvernement accusé d’inertie et de clientélisme. Le Premier ministre Haider al-Abadi essaye depuis plusieurs semaines de remanier son gouvernement en excluant les partis dominants et en confiant les responsabilités à des technocrates mais le parlement s’oppose à ces changements.
Un bombardier géant B-52 a bombardé pour la première fois lundi une cible du groupe Etat islamique en Irak #AFPpic.twitter.com/OPEk60C8Sh
— AFP USA (@AFPusa) 21 avril 2016
L’ONU et les Etats-Unis ont récemment exprimé leur inquiétude de voir les querelles politiques prendre le pas sur la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique, qui contrôle des territoires à l’ouest et au nord de Bagdad.
Avec AFP et Reuters