Le Parlement grec a adopté dans la nuit de dimanche à lundi une réforme controversée des retraites et des impôts, quelques heures avant une réunion
Le Parlement grec a adopté dans la nuit de dimanche à lundi une réforme controversée des retraites et des impôts, quelques heures avant une réunion importante des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles. L’Eurogroupe doit se pencher sur l‘évaluation des réformes effectuées par la Grèce, qui ont été dictées par ces créanciers.
Le texte a été voté par les deux partis de la coalition gouvernementale. Tous ceux de l’opposition ont voté contre.
Les syndicats grecs se sont opposés à cette réforme qui prévoit notamment une baisse des retraites pour les salariés aux revenus les plus élevés. Ils se sont mobilisés ces trois derniers jours en appelant à une grève générale vendredi et samedi et en organisant de nombreuses manifestations.
“Nous ne ferons pas de compromis. Nous ne donnerons pas notre accord. Nous ne céderons pas. Nous renverserons leurs politiques et ceux qui les mettent en place”, affirme Grigoris Kalomiris, membre du bureau du syndicat du secteur public Adedy.
Pendant le vote des députés, aux abords du Parlement sur la place Syntagma, de brefs incidents ont opposé un groupe de jeunes et des policiers qui ont tiré de gaz lacrymogènes.
Le rassemblement a réuni jusqu‘à 10 000 personnes devant le Parlement. Selon la police, au total, 26 000 personnes ont manifesté dimanche à Athènes et Thessalonique.