Malgré l’interdiction, ils ont tenté de défiler, en petits groupes.
Malgré l’interdiction, ils ont tenté de défiler, en petits groupes. Pour la deuxième année consécutive, la gay pride n’a pas pu se tenir à Istanbul. Raison invoquée cette fois par les autorités turques : la sécurité, le risque terroriste, en plein ramadan.
200 à 300 personnes ont bravé la police dans le centre-ville, et une douzaine ont été arrêtées. Dont ce député allemand, connu pour son militantisme homosexuel, et très ironique : “Je ne sais pas pourquoi deux personnes de notre délégation, deux jeunes Allemands, ont été arrêtés, dit Volker Beck, député du parti Vert. Ils n’ont rien fait, à part être dans le paradis turc.” Un groupe ultra-nationaliste avait averti qu’il empêcherait la marche de se tenir pour ne pas voir les gays “déambuler à moitié nus” et “des bouteilles d’alcool à la main”. La Turquie a été frappée par plusieurs attentats kurdes et islamistes ces derniers mois.