Turquie : les Européens s'inquiètent

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Par Euronews
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Le ton monte de nouveau entre l'UE et Ankara après l'incarcération de députés pro-kurdes en Turquie.

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Il n’y a pas que les Kurdes qui s’inquiètent pour la démocratie en Turquie. Mardi, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont adopté une déclaration alarmiste sur la situation des droits fondamentaux dans le pays.

Turquie : « Tous ceux qui s’opposent à Erdogan n’ont plus leur mot à dire » https://t.co/981ly3gSh9

— Le Monde (@lemondefr) 7 novembre 2016

Mais s’il a des tensions sur de nombreux sujets entre l’UE et Ankara, pour le président de la Commission européenne, ce n’est pas la faute des Européens.

Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne : “Si demain nous refusions la libéralisation des visas à la Turquie, la faute n’en reviendrait pas à l’Europe mais aux autorités turques. M. Erdogan devra expliquer aux Turcs pourquoi ils ne peuvent pas voyager librement à travers l’Europe comme tous les autres Européens : parce que c’est lui qui n’aura pas rempli les conditions communément agréées entre la Turquie et l’Union européenne. “

Parmi ces conditions, la Turquie doit notamment modifier sa loi antiterroriste jugée trop extensive aux yeux des Européens. Mais Ankara campe sur ses positions.
Et le ministre turc des Affaires étrangères en a assez que les Européens lui fasse la leçon.

Melvut Cavusoglu :“Nos amis européens pensent être en première classe, en matière de démocratie et pensent que les Turcs et tous les autres comme les pays des Balkans sont dans la seconde classe. Ils devraient changer cette façon de penser”.

L’incarcération de plusieurs députés turcs la semaine dernière a irrité les Européens.

Vendredi, le ministre allemand des Affaires étrangères a demandé à mots couverts à la Turquie de confirmer si elle voulait toujours intégrer l’Union européenne.

Avec Agences

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