Corée : les manifestants veulent un départ rapide de Park Geun-Hye

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Par Euronews
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En Corée du Sud, c’est au tour des partisans de la présidente Park Geun-Hye de descendre la rue, après plusieurs semaines d’absence.

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En Corée du Sud, c’est au tour des partisans de la présidente Park Geun-Hye de descendre la rue, après plusieurs semaines d’absence.

Ses défenseurs sont en majorité des personnes âgées qui vouent un culte à son père, le dictateur défunt Park Chung-Hee.

Brandissant des drapeaux sud-coréens, ils réclament l’annulation de la motion de destitution votée le 9 décembre par le Parlement. Ils estiment qu’elle est le fruit d’un complot de gauchistes.

“Nous estimons que les médias ont provoqué la destitution en désinformant le peuple. Les motifs de la destitution se basent aussi sur des informations des médias induits en erreur, donc nous y sommes opposés. Nous offrons des roses pour conserver la paix dans ce pays”, estime un partisan de la présidente âgé de 61 ans.

Mais les manifestants qui réclament le départ rapide de la présidente étaient bien plus nombreux samedi à Séoul : 60 000 selon la police, dix fois plus selon les organisateurs. La Cour constitutionnelle a six mois pour valider la motion de destitution, mais ils réclament une décision plus rapide, et l’engagement de poursuites à l’encontre de Park Geun-Hye.

“L“Assemblée nationale aurait dû approuvé la destitution plus tôt, et la Cour constitutionnelle l’a approuvé, car cela pourrait être une chance historique pour que notre pays se développe”, estime un manifestant, Shim Jae-kyu, un homme d’affaires de 49 ans.

La présidente est accusée d’avoir violé la Constitution, de complicité de corruption et d’abus de pouvoir. En réalité, c’est plutôt sa faiblesse qui est en jeu dans cette affaire. Elle serait sous l’influence de Choi Soon-Sil, une amie de longue date de vingt ans son aîné.

Cette confidente est poursuivie pour avoir extorqué des millions de dollars à des conglomérats sud-coréens en utilisant sa proximité avec la chef de l’Etat.

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