Mikaela Shiffrin reprend ses bonnes habitudes

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Par Vincent Ménard
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Bonjour et bienvenue dans Gravity, notre magazine hebdomadaire consacré aux sports d’hiver.

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Bonjour et bienvenue dans Gravity, notre magazine hebdomadaire consacré aux sports d’hiver. Au lendemain de la victoire en géant de Tessa Worley, Mikaela Shiffrin a remis les pendules à l’heure entre les piquets. L’Américaine, qui avait enfourché à Zagreb mardi dernier, a remporté ce dimanche le slalom de Maribor.

Mikaela Shiffrin retrouve la place qui est presque toujours la sienne à l’issue d’un slalom, la première. La championne olympique et double championne du monde de la discipline restait sur 13 succès d’affilée avant de partir rapidement à la faute en Croatie.

Elle corrige le tir en Slovénie en signant le meilleur chrono de la première manche, puis en assurant dans la deuxième malgré un piquet venu se loger sous ses spatules. A 21 ans, la native de Vail en est déjà à 27 victoires en Coupe du monde, dont elle est largement en tête du classement général avec 305 points d’avance sur la détentrice du globe de cristal, Lara Gut.

Le piquet rouge qui a failli coûter très cher à Mikaela Shiffrin mais la reine du Slalom est passée
Bravo Mikaela #Maribor#successpic.twitter.com/9k7Qzzkecc

— Top Ski News (@Top_Ski_News) 8 janvier 2017

A Maribor, sa marge sur sa dauphine, Wendy Holdener, n’est pas énorme : moins de deux dixièmes de seconde. Pour la cinquième fois cette saison et pour la neuvième fois de sa carrière, la Suissesse monte donc sur un podium en slalom, mais jusque-là, ce n’est jamais sur la plus haute marche.

Autre habituée des places d’honneur, Frida Hansdotter, 15 fois deuxième pour seulement trois victoires à son palmarès. Cette fois, la Suédoise se classe troisième aux dépens de la Slovaque Petra Vlhova, dont la compatriote Veronika Velez Zuzulova ne termine pas la première manche. Elle aura une occasion de se racheter dès mardi, dans la station autrichienne de Flachau.

Three deserving ladies on the #worldcupmaribor slalom podium. Great show today! pic.twitter.com/MpbMv4AYZw

— FIS Alpine (@fisalpine) 8 janvier 2017

Quand Marc Berthod faisait des miracles à Adelboden

Pour les hommes ce week-end, il y avait aussi un géant et un slalom gagnés respectivement par Alexis Pinturault et Henrik Kristoffersen, le tout à Adelboden, la station fétiche de Marc Berthod. C’est là que le Suisse, qui a pris sa retraite avant le début de la saison, a signé ses deux succès en Coupe du monde.

Le premier, décroché à la surprise générale, date du 7 janvier 2007, il y a quasiment dix ans jour pour jour. Avec le dossard 60, le natif de Saint-Moritz réussit l’exploit de se qualifier pour la deuxième manche du slalom avec le 27e temps des engagés.

Il profite ensuite d’une piste en parfait état pour signer un run d’anthologie et s’imposer devant tous les favoris, à commencer par les Autrichiens Benjamin Raich et Mario Matt. Marc Berthod récidive l’année suivante en remportant cette fois le géant disputé au même endroit, sur la Chuenisbärgli.

Les descendeurs ont parfois peur

Après Adelboden, place aux deux descentes les plus prestigieuses de la saison, mais aussi les plus dangereuses, Wengen et Kitzbühel. Les meilleurs descendeurs français, Guillermo Fayed et Adrien Théaux, ne s’en cachent pas : ils auront une pointe d’appréhension au moment du départ.

Guillermo Fayed : “Bien sûr qu’on a peur, c’est le jeu. Cette peur, il faut savoir la maîtriser, savoir s’en servir pour pouvoir se dépasser et je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de coureurs qui n’ont pas peur en haut de Kitzbühel. Après, c’est une question de maîtrise de soi-même. Quand on se lance, une fois que le portillon est ouvert, on a plus le choix, on est dans notre truc, donc cette peur disparait.”

Adrien Théaux : “On sait que c’est présent, il y a toujours des chutes à chaque course malheureusement. Après, il faut faire avec, on a l’habitude, parce que comme je l’ai dit, il y en a quasiment tous les jours, notamment à Kitzbühel. Après, il faut essayer de faire abstraction de tout ça, mais celui qui vous dit qu’il n’a pas peur, c’est faux. Et puis les mecs qui n’ont pas peur ou qui se comportent comme des “chiens fous” – ça arrive – ne font pas long feu, ils vont au carton très rapidement et les cartons en descente font très mal. Des fois, on n’en revient pas. A partir du moment où on a vraiment trop peur, la plupart arrêtent, parce qu’au bout d’un moment, ça devient insurmontable.”

It’s snowtime !

On termine ce numéro de Gravity avec les plus belles images du slalom et du géant de Maribor, marqué par les adieux à la compétition, chez elle, de la Slovène Tina Maze, qui fut deux fois championne olympique et quatre fois championne du monde. It’s snowtime !

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