A moins d’un mois et demi du premier tour de l‘élection présidentielle en France, le 23 avril, le chef de l’Etat sortant, le socialiste François Hollande, n’a toujours pas révélé à qui irait sa…
A moins d’un mois et demi du premier tour de l‘élection présidentielle en France, le 23 avril, le chef de l’Etat sortant, le socialiste François Hollande, n’a toujours pas révélé à qui irait sa préférence. Son coeur, à moins que ce ne soit la raison, balance entre le candidat de son parti, Benoît Hamon, que les sondages placent en quatrième position, et son ancien ministre Emmanuel Macron, candidat “et de gauche et de droite”, qui rassemble des sympathisants des deux côtés et se situe dans les sondages à la deuxième et même parfois à la première place.
Interrogé jeudi par notre correspondant à Bruxelles, James Franey, François Hollande a botté en touche. “Je vous remercie pour la franchise de votre question, une question que même les journalistes français n’osent pas poser… mais je vous répondrai plus tard, et en anglais si nécessaire”, a-t-il répliqué. Une absence de réponse à l’image de l’embarras dans lequel sont plongées d’autres personnalités du PS. Comme le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, que des rumeurs disent sur le point de rejoindre Emmanuel Macron.