Ankara a refusé hier le retour de l’ambassadeur néerlandais et suspend les rencontres bilatérales prévues au niveau ministériel tant que des excuses n’auront pas été présentées, notamment, pour l’expu
Ankara a refusé hier le retour de l’ambassadeur néerlandais et suspend les rencontres bilatérales prévues au niveau ministériel tant que des excuses n’auront pas été présentées, notamment, pour l’expulsion de deux ministres turcs la veille. Réaction hier du président turc :
“Tôt ou tard, ils paieront pour ça. Nous devons déjà en tenir compte dans nos relations diplomatiques. On ne peut pas laisser passer ça”, estime Recep Tayyip Erdogan. Le chef d‘État, qui vise à accroitre ses pouvoirs lors du référendum du 16 avril, tient à montrer sa détermination aux électeurs indécis de la diaspora.
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gillesc</a> : "<a href="https://twitter.com/hashtag/Erdogan?src=hash">#Erdogan</a> pourra rester au pouvoir jusqu’en 2029 si le oui l'emporte au <a href="https://twitter.com/hashtag/referendum?src=hash">#referendum</a>" <a href="https://twitter.com/hashtag/Turquie?src=hash">#Turquie</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/DdS?src=hash">#DdS</a> <a href="https://t.co/FnJk74ujrm">pic.twitter.com/FnJk74ujrm</a></p>— LCP (
LCP) 13 mars 2017
“Nous irons à la Cour européenne des droits humains. Nos ministres feront le nécessaire. Je sais déjà quelle réponse nous obtiendrons, mais nous ferons ce qui est nécessaire. Nous ferons ces démarches et ils feront ce qu’ils voudront.”
Pas question pour le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, d’entamer un quelconque dialogue avec Ankara sous la menace. Le chef du gouvernement sortant se montre d’autant plus ferme qu’il briguera demain un troisième mandat. Les Pays-Bas sont le premier État membre de l’Union européenne à avoir formellement interdit les meetings du gouvernement turc à destination de la diaspora.
L’Autriche envisage de faire de même. En Allemagne, ce sont aux municipalités concernées de choisir si elles veulent, ou non autoriser de tels rassemblements.