Après une journée de prière, les fidèles musulmans se consacrent vendredi au rituel de la lapidation de Satan, l’un des derniers temps forts du pèlerinage à La Mecque. Il faut jeter sept pierres le premier jour sur la grande stèle, et 21 pierres le lendemain ou le surlendemain sur trois stèles.
Pourquoi La Mecque est loin d‘être le seul lieu de pèlerinage musulman. https://t.co/eZp28Di4lSpic.twitter.com/GQI1UM6UfM
— Rédac France Culture (@FC_actu) 30 août 2017
Un rituel sous haute surveillance, avec des cordons de policiers régulant le flux des pèlerins. En 2015, cette journée avait tourné au drame.
Une gigantesque bousculade avait fait près de 2.300 morts. La gestion des mouvements de foule est l’un des plus grands défis des autorités saoudiennes, très critiquées après ce drame.
Cette année près de deux millions de musulmans paraticipent au pélerinage de La Mecque, l’un des cinq piliers de l’islam que tout fidèle est censé accomplir au moins une fois dans sa vie s’il en a les moyens.
Autre étape ce vendredi : l’Aïd al-Adha, l’une des fêtes les plus importantes du calendrier musulman. Beaucoup d’entre eux sacrifient à cette occasion une bête, en général un mouton, pour commémorer la soumission à Dieu d’Abraham. Ce dernier avait failli immoler son fils avant que l’ange Gabriel ne lui propose in extremis de sacrifier un mouton à sa place, selon la tradition.
avec AFP