Brexit : dernière ligne droite pour Theresa May

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Par Euronews
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Semaine décisive pour Londres qui doit boucler avec Bruxelles les modalités du Brexit avant le prochain Conseil européen.

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Theresa May a rendez-vous lundi avec le président de la Commission européenne pour tenter de boucler la première phase des négociations du Brexit. Tout doit être entériné lors du prochain Conseil européen, le 15 décembre. 

Le "deal" porte sur trois questions clés : quels droits auront les Européens qui vivent au Royaume-Uni après le divorce avec l'UE? Combien le Royaume-Uni payera-t-il finalement à l'Europe pour solde de tout compte? Et enfin : comment régler la question de l'Irlande du Nord qui n'a actuellement plus de frontière physique avec la république irlandaise ? 

Tout semble indiquer que sur ces trois questions, un accord est à portée de main d'autant que Londres a fait un geste concernant la facture du Brexit. La somme de 60 milliards d'euros a été évoquée.

Mais c'est au Royaume-Uni que le deal a de plus en plus de mal à passer. Outre l'oppossion entre pro et anti-Brexit, ce sont les Britanniques qui considèrent que les négociations avec Bruxelles sont trop envahissantes et que le gouvernement ne se préoccupe pas assez d'eux.

Dernier coup d'éclat en date : la démission de quatre personnalités, toutes membres de la commission pour la mobilité sociale au Royaume-Uni. Une commission dépendant du cabinet de Theresa May. 

Alan Milburn, ex-président de la Commission : "Il y a peu, voire aucun espoir, de progrès vers une Grande-Bretagne plus juste dont le Premier ministre a parlé. Le gouvernement, probablement pour des raisons compréhensibles, se concentre sur le Brexit, et semble manquer de bande passante pour traduire dans la réalité la guérison de la division sociale et la promotion de la justice sociale. Je crains qu'il ne faille attendre longtemps avant d'y parvenir."

Les Britanniques sont aussi inquiets. Selon un récent sondage, un électeur sur deux réclame un nouveau référendum pour ou contre l'acte de divorce qui sera signé avec les Européens. 

Globalement les Britanniques semblent également penser que le Brexit ne leur sera pas favorable.

Avec Agences

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