Le groupe de Visegrad rejette l'idée d'une Europe fédérale

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Par Euronews
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Les dirigeants des quatre pays d'Europe Centrale ont plaidé pour davantage de souveraineté ce vendredi, à Budapest, en Hongrie.

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Le groupe de Visegrad dit "non" à une Europe plus fédérale. Les dirigeants hongrois, polonais, slovaque et tchèque ont adopté une position commune ce vendredi à Budapest, en vue des discussions sur l'avenir de l'Union après le Brexit, et plaident pour des nations souveraines.

"Nous devons soutenir et préserver tous les avantages de l'Union européenne", avance Robert Fico, Premier ministre slovaque. "Nous avons l'espace Schengen, notre marché intérieur et notre monnaie unique. Je pense qu'il n'est pas judicieux d'inclure des politiques qui divisent l'Union européenne".

Sur la question de l'immigration, les quatre pays d'Europe Centrale rejettent d'une même voix l'idée de quotas pour l'accueil de réfugiés, proposée par Bruxelles.

"Nous ne voulons pas devenir un pays d'immigration", affirme le Premier ministre hongrois Viktor Orbán. "Nous fournissons de l'aide partout où c'est nécessaire, il n' y a pas de contestation sur ce terrain. Ceux qui ont besoin d'une protection la recevront de notre part, mais nous n'accueillons pas de migrants. Ni aujourd'hui, ni demain, parce que nous ne voulons pas devenir un pays d'immigration. Nous avons nos propres problèmes, un problème démographique, entre autres, que nous ne voulons pas résoudre par l'immigration, mais par des politiques familiales".

Un discours qui pourrait finir par coûter cher aux pays du groupe de Visegrad, alors que les négociations du prochain budget de l'Union se précisent. Bruxelles envisage de conditionner l'octroi des fonds européens au respect de l'Etat de Droit.

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