A Erevan, la capite arménienne, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour empêcher ce qu'ils considèrent comme une confiscation du pouvoir. L'ancien président Serge Sarkissian a en effet été proposé pour devenir Premier ministre.
Non à la confiscation du pouvoir : voilà le message des manifestants arméniens.
A Erevan, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale, ce lundi, pour protester contre le maintien de Serge Sarkissian à la tête du pays.
L'ancien président est en effet proposé au poste de Premier ministre par le Parti républicain actuellement au pouvoir.
Un vote est prévu ce mardi pour confirmer cette nomination, ce qui constitue une situation inacceptable pour l'opposition qui y voit une manière de gouverner coûte que coûte.
Depuis la réforme constitutionnelle en 2015, la fonction présidentielle est en effet principalement protocolaire, le pouvoir exécutif étant désormais entre les mains du Premier ministre. De fait, il reviendrait donc encore une fois à Serge Sarkissian.
Ce lundi, un important dispositif policier a bloqué l'accès du Parlement aux manifestants. Plusieurs personnes, dont le leader de l’opposition Nikol Pachinian, ont été blessés.