Attaque au couteau à Paris : une mise en examen, deux autres interpellations

Attaque au couteau à Paris : une mise en examen, deux autres interpellations
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Par Euronews avec AFP, Reuters, APTN
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Le procureur de la République François Molins a fait le point sur l'ami de l'assaillant abattu samedi soir, Abdul Hakim A., 20 ans, né en Russie.

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L'enquête sur la dernière attaque djihadiste perpétrée à Paris s'est accélérée. Deux jeunes femmes ont été interpellée et l'ami de l'assaillant arrêté dimanche à Strasbourg a été mis en examen et incarcéré. Proche de l'auteur de l'attaque Khamzat Azimov, Abdul Hakim A. est poursuivi pour "association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d'atteintes aux personnes" selon une source judiciaire.

Le procureur de la République de Paris, François Molins, fait le point sur le Strasbourgeois :

"Abdul Hakim A. est de nationalité française et russe, lui aussi. Il est né en Russie le 22 octobre 1997 et fait lui aussi l'objet d'une fiche S depuis le 22 juin 2016. Il est inscrit depuis le 11 octobre de la même année au fichier de signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Il n'a pas d'antécédent judiciaire. "

Lors d'une perquisition au domicile d'Abdul Hakim A., sept téléphones ont été saisis mais le portable qu'il utilisait le plus souvent demeure introuvable.

Il a affirmé aux enquêteurs l'avoir perdu le matin même de son arrestation mais des investigations ont permis de déterminer qu'il l'avait utilisé le soir de l'attentat :

"Il est en outre apparu que le 12 mai à 19h16, l'intéressé a adressé à sa soeur, via Whatsapp un chant djihadiste souvent repris par État islamique, et que, de plus, un message, je cite : "je t'aime Haki" a été publié à 00:04 le 13 mai par un compte twitter créé via une adresse IP au nom de la mère d'Abdul Hakim A."

Abdul Hakim A. a contesté "une quelconque participation" ou "implication" dans la préparation ou la commission de l'attentat ainsi que "tout lien récent" avec son ami, a souligné le procureur de Paris François Molins.

Armé d'un couteau de cuisine, Khamzat Azimov a tué un passant de 29 ans et blessé cinq autres personnes dans le quartier de l'Opéra, avant d'être lui-même abattu par les forces de l'ordre samedi. Ce Français aurait prêté allégeance à Daech. Depuis, le groupe Etat islamique a revendiqué l'attentat.

Les deux jeunes femmes interpellées sont des "proches" de Abdul Hakim A. et de Khamzat Azimov.

L'une d'elles, Inès Hamza, est une jeune Francilienne radicalisée qui s'était mariée religieusement avec Abdul Hakim avant de tenter de partir en Syrie, a appris l'AFP de sources concordantes. L'autre femme est une de ses amies, selon une source proche de l'enquête.

En janvier 2017, Inès Hamza avait été mise en examen pour association de malfaiteurs à visée terroriste et libérée sous contrôle judiciaire dans une instruction à Paris où trois autres femmes sont impliquées, selon des sources proche de l'enquête.

Les enquêteurs avaient également placé en garde à vue dimanche les parents de Khamzat Azimov mais ceux-ci ont été remis en liberté mardi.

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