Dette de la SNCF : le geste de l'Etat

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Tous droits réservés REUTERS/Philippe Wojazer
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Par Anne-Lise Fantino
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Le Premier ministre français Edouard Philippe doit détailler ce vendredi la reprise des trois quarts de la dette de la SNCF par l'Etat.

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C'était "le" point d'achoppement entre le gouvernement et les syndicats, dans le projet de réforme de la SNCF : la dette de la société de chemin de fer, dont Edouard Philippe a annoncé la reprise en large partie par l'Etat.

35 milliards sur 47, soit les trois-quarts du gouffre financier de SNCF Réseau, l'entité qui gère les circulations et l'entretien du réseau ferroviaire.

Le Premier ministre français doit recevoir ce vendredi les syndicats, pour dévoiler les modalités de cet allègement. Selon le quotidien les Echos, cette opération est prévue en deux phases : au 1er janvier 2020, puis à l'horizon 2022.

Le passage au statut de société anonyme début 2020, impose une dette limitée, qui ne pourra dépasser les 12 milliards.

Une dette qui a plus que doublé en l'espace de 20 ans, et dont les intérêts coûtent 1,5 milliard d'euros par an à l'entreprise, pour représenter plus de la moitié de son déficit structurel.

Les gains de productivité enregistrés par la société et une contribution de SNCF Mobilités, l'autre entité en charge des transports, laissent ensuite présager un retour à l'équilibre d'ici 2022. Une équation qui devrait être consolidée par des plans d'économie de plus de 2 milliards d'euros par an sur les huit prochaines années, et qui pourrait être revus à la hausse.

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