Quel avenir pour le peuple Doukha en Mongolie ?

Quel avenir pour le peuple Doukha en Mongolie ?
Par Julien Pavy
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Les Doukha, petite communauté nomade d'éleveurs de rennes, arpentent depuis des siècles la taïga, entre la Russie et la Mongolie.

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Ils s'efforcent de perpétuer le mode de vie de leurs ancêtres. Les Doukha, petite communauté nomade d'éleveurs de rennes, arpentent depuis des siècles la taïga, entre la Russie et la Mongolie, où les températures en plein hiver peuvent descendre jusqu'à -50 degrés.

A ce climat particulièrement rude est venu s'ajouter, ces dernières années, une législation de plus en plus restrictive, les autorités mongoles ayant encadré les activités d'élevage et de chasse dans certaines parties de la taïga, au nom de la protection de l'écosystème local.

Or, ces réglementations menacent l'existence même de la communauté Dhouka, qui ne compte plus aujourd'hui que quelque 300 âmes.

"Même quand on ne chasse pas, ils nous accusent de chasser. Ils nous ont dit que certaines espèces étaient protégées et que d'autres pouvaient être chassées. Mais on n'a même pas le droit de chasser un lapin ou un écureuil", dit un jeune homme.

"Avant, on avait l'habitude de se déplacer librement, car il n'y avait pas de gardes forestiers. Mais les choses ont changé", souligne une femme.

Les enfants, scolarisés dans les villages locaux, retournent le week-end auprès de leurs parents élever les rennes, qui permettent à la communauté de se déplacer, de manger ou de fabriquer des outils.

Attirés par la modernité et le confort qu'ils trouvent dans les villages, les jeunes Dhouka sont de plus en plus tentés de tourner le dos aux à leurs traditions ancestrales.

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