Le Liban envisage de légaliser la production de cannabis. Une manne de 500 millions de dollars pour relancer une économie en berne.
PUBLICITÉAu Liban, on l'appelle l'or vert. Le cannabis fait partie du paysage. Bien que strictement interdit, on le trouve partout, de la vallée de la Bekaa à la région du Hermel. Une économie parallèle si florissante que, pour sortir le pays de la crise économique, le parlement envisage très sérieusement la légalisation de la culture.
"Je veux trouver une solution à la situation actuelle, explique Antoine Habchi, un membre du parlement libanais. Je présente un amendement qui puisse me permettre de faire vivre l'agriculteur dignement, qui me permette de lutter contre la drogue, de controler la culture mais aussi d'aider les toxicomanes en m'assurant qu'il ne puisse pas avoir accès aux produits disponibles sur le marché."
Quatrième producteur mondial de cannabis, le Liban, qui affiche une dette publique de 150 % du PIB, espère profiter du boom du cannabis thérapeutique en Amérique du Nord. L’autorisation d’une telle culture pourrait rapporter plus de 500 millions de dollars par an.