Les Européens prêts à faire un petit geste pour aider la Première ministre britannique à sortir de l'impasse
PUBLICITÉTheresa May a entamé mardi matin aux Pays-Bas son tour d'Europe pour tenter d'obtenir d'ultimes garanties pour le Brexit. C'est toujours la question des futures relations entre les deux Irlande qui bloque. Un point crucial qui pourrait faire capoter le vote au parlement britannique. Les Européens semblent prêts à faire un geste pour aider la Première ministre à sortir de l'impasse.
Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne : "Tout le monde doit savoir que l'accord de retrait ne sera pas rouvert. Le grand problème, bien sûr, c'est le filet de sécurité pour l'Irlande. Nous sommes tous déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas être un jour dans cette situation et utiliser ce filet de sécurité. Mais nous devons nous y préparer - c'est nécessaire. C'est nécessaire pour la cohérence totale de ce que nous avons convenu avec la Grande-Bretagne, et c'est nécessaire pour l'Irlande. L'Irlande ne sera jamais laissée seule."
L'idée est d'adopter des précisions annexes à l'accord de retrait susceptibles de rassurer les députés britanniques. Mais guère plus.
Manfred Weber, chef du groupe du Parti populaire européen au Parlement européen : "Nous ne jouons pas à ce jeu qui vise à rouvrir des négociations, surtout dans l'intérêt de l'Irlande, notre objectif commun est que nous voulons éviter une frontière dure en Irlande du Nord. Et encore une fois pour le PPE, je tiens à préciser à cet égard que nous sommes tous Irlandais."
Avant de rencontrer les dirigeants européens, Theresa May est attendue à Berlin dans la journée. Les négociations doivent être bouclées avant le sommet européen prévu jeudi et vendredi à Bruxelles.
Avec Agences