Crise au Venezuela : les dirigeants du monde choisissent leur camp

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Par Euronews
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Après la tentative de soulèvement militaire orchestrée par les pro-Guaido, la crise vénézuélienne s'invite dans les grandes capitales.

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Un pays coupé en deux, jusque dans sa diaspora. Devant le consulat vénézuélien de Washington, pro-Maduro et pro-Guaido se sont retrouvés pour clamer chacun leur soutien à leur champion. Des fractures que l’on retrouve dans la communauté internationale, qui suit de près la situation à Caracas. A l’instar de Donald Trump, partisan affiché de Juan Guaido depuis trois mois. Son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton réitère les menaces d'intervention face à la presse.

"Laissez-moi vous dire deux choses pour être très clair. Notre principal objectif est le transfert pacifique du pouvoir. Mais je vais le répéter, tout comme le président l’a dit depuis le début : Nicolas Maduro et ceux qui le soutiennent, - c’est à dire ceux qui ne sont pas Vénézuéliens -, doivent savoir que toutes les options sont sur la table."

Sur Twitter, le président brésilien, Jair Bolsonaro, est solidaire des Vénézuéliens, "esclaves" selon lui d’un "dictateur soutenu par le parti des travailleurs du Brésil"

Russie et Turquie unies

Du côté des pro-Maduro, Vladimir Poutine a réuni le conseil de sécurité russe afin de discuter du soulèvement militaire en cours au Venezuela. Le pays est le principal soutien des chavistes.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan condamne sur Twitter "la tentative de coup d'Etat" de l'opposant vénézuélien Juan Guaido, qui a affirmé avoir rallié des militaires contre le président Nicolas Maduro.

"En tant que pays qui a combattu contre les coups d'Etat et connu les conséquences négatives causées par les coups d'Etat, nous condamnons la tentative de coup d'Etat au Venezuela", a écrit sur Twitter M. Erdogan.

"Le monde entier doit respecter les préférences démocratiques du peuple au Venezuela", a-t-il ajouté.

L'appel au calme de l'ONU

L’ONU tente elle d’en appeler au calme, à travers le porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric, qui déclare : 

"Les Nations Unies en appellent à toutes les parties. Le secrétaire général presse tous les camps d’agir avec le maximum de retenue et il demande aux parties impliquées d’éviter toute violence et de prendre des mesures immédiates pour restaurer le calme."

Une cinquantaine de pays reconnaissent la légitimité de Juan Guaido. Depuis le soulèvement d’un groupe de militaires mardi, l’opposant affirme qu’il n’y’a "plus de retour en arrière possible".

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