Brexit : Boris Johnson (finalement) favorable à un report en cas de no deal ?

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Tous droits réservés REUTERS/Henry Nicholls
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Par Julien Pavy avec AFP
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Ce vendredi, des documents émanant du gouvernement britannique et consultés par la Cour suprême de l'Ecosse, laissent entendre que le Premier ministre britannique demandera un report du divorce, si son plan de retrait n'est pas approuvé d'ici le 19 octobre.

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Boris Johnson a-t-il tenté un coup de bluff en promettant de réaliser le Brexit à la fin du mois avec ou sans accord et contre l'avis du Parlement ? 

Ce vendredi, des documents émanant du gouvernement britannique et consultés par la Cour suprême de l'Ecosse, laissent entendre que le Premier ministre britannique demandera un report du divorce si son plan de retrait n'est pas approuvé d'ici le 19 octobre.

Boris Johnson n'aurait donc pas l'intention d'enfreindre la loi, alors que la Chambre des communes britannique a demandé un report, en cas de no deal. 

Le Brexit qui est toujours empêtré dans le casse-tête irlandais. Leo Varadkar, le Premier ministre d'Irlande, rappelle sa position : "Ma préférence est que nous parvenions à un accord d'ici la mi-octobre et que nous puissions alors entamer des négociations sur les relations futures et l'accord de libre-échange. Comme je l'ai toujours dit, le Brexit ne va pas mettre un terme au processus de sortie du Royaume-uni, cela permettra de passer à la prochaine phase de négociations. Si le gouvernement britannique demande un report, alors bien sûr nous le prendrons en compte, mais je pense que la plupart des pays de l'Union européenne examineront ce report s'il est justifié par de bonne raisons."

Les discussions entre les négociateurs britanniques et européens vont se poursuivre dans les prochains jours. Mais le plan présenté par Boris Johnson, censé régler le problème de la frontière entre les deux Irlande, ne semble pas convaincre.

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