Les trois pays européens co-signataires ont annoncé dans un communiqué ce jeudi le déclenchement du mécanisme de règlement des différends.
Comment ramener l'Iran dans le giron de l'accord sur le nucléaire iranien ? C'est la délicate problématique auxquels sont confrontés les trois signataires européens : la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne.
Prévu par le texte signé en 2015 et dont les Etats-Unis se sont retirés en 2018, ce mécanisme prévoit noir sur blanc la possibilité de revenir au rétablissement des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU contre Téhéran.
Le chef de la diplomatie Josep Borell affirme, lui, ne pas vouloir en arriver là.
"Le mécanisme de règlement des différends n'a pas pour objectif de réimposer des sanctions. Il a pour objectif de résoudre les problèmes liés à la mise en oeuvre de l'accord . Je pense qu'il doit être clair que l'objectif est donc de trouver des solutions et de revenir au plein respect des engagements de l'accord."
Les Européens veulent donc préserver l'accord et ne pas "se joindre aux opérations de pression maximale sur l'Iran", en référence aux Etats-Unis.
Et si la solution était de faire table rase de l'accord pour en créer un nouveau ? C'est l'idée qui avait été émise par Donald Trump, et qui a reçu le soutien du premier ministre britannique Boris Johnson ce mardi. Reste à savoir en quoi serait-il plus concluant que le premier accord.