La Cour suprême espagnole a annoncé l'ouverture d'une enquête pour cerner la responsabilité de l'ex-monarque dans une affaire de corruption liée à la construction d'un TGV entre La Mecque et Médine
La Cour suprême espagnole entend cerner la responsabilité de l'ex-monarque dans une affaire de corruption liée à la construction par un consortium d'entreprises espagnoles du TGV entre La Mecque et Médine.
La justice enquête sur ces faits depuis 2018, après la publication d'enregistrements de l'ancienne maîtresse de Juan Carlos, Corinna Zu Sayn-Wittgenstein, affirmant que ce dernier avait encaissé une commission suite à l'attribution du contrat à un consortium d'entreprises espagnoles.
Révélations en mars dans la Tribune de Genève
Le quotidien suisse la Tribune de Genève a affirmé début mars que Juan Carlos avait reçu, en 2008, 100 millions de dollars du roi Abdallah d'Arabie saoudite, sur un compte en Suisse via une fondation domiciliée au Panama.
Juan Carlos de Bourbon a abdiqué en 2014 en faveur de son fils Felipe. Sa fin de règne est entachée de multiples scandales, depuis son safari au Botswana jusqu'aux soupçons sur sa fortune opaque. En vertu de l'immunité dont il bénéficie, l'enquête ne peut concerner que les faits commis après son abdication.