L’Union européenne juge très sérieuse la situation en Méditerranée orientale et les tensions entre Athènes et Ankara. Le chef de la diplomatie européenne a convoqué une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères de l'UE. Elle aura lieu vendredi.
Dans le conflit territorial qui l’oppose à la Turquie, la Grèce a entrepris un véritable marathon diplomatique pour mobiliser la communauté internationale. Les tensions entre Athènes et Ankara sont jugées très sérieuses. Le chef de la diplomatie européenne a convoqué une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères de l'UE. Elle aura lieu vendredi. Lors de ce rendez-vous, seront abordés la situation en Méditerranée orientale mais aussi au Bélarus et au Liban.
Le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Dendias, s’entretiendra aussi, le même jour, avec son homologue américain Mike Pompeo.
Le navire de recherche sismique turc, Oruç Reis, continue, lui aussi, sur sa lancée, dans le sud-est de la mer Egée, escorté par des bâtiments militaires.
Cette petite flotte se trouverait désormais, Selon Athènes, à une centaine de kilomètres de l'île grecque de Kastellorizo, soit sur le plateau continental grec. Il s'agit là, pour la Grèce, d’une "violation" des frontières maritimes.
Athènes somme la Turquie de retirer ses navires. Ankara fait la sourde oreille et annonce même que les travaux de recherche en mer ont déjà débuté. Mille sept cent cinquante kilomètres de câbles sismiques ont été déroulés en mer, a précisé le ministre turc de l'énergie sur son compte twitter.
Ces opérations doivent durer jusqu'au 23 août, selon la marine turque.