Retour à Codogno, un an après le "tsunami" du Covid-19

Photo d'archives - 24/02/2020 : la police tente d'isoler la ville de Codogno en Lombardie, où le 1er cas de Covid-19 a été constaté.
Photo d'archives - 24/02/2020 : la police tente d'isoler la ville de Codogno en Lombardie, où le 1er cas de Covid-19 a été constaté. Tous droits réservés Antonio Calanni/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
Tous droits réservés Antonio Calanni/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
Par Olivier Peguy avec AFP, AP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Reportage à Codogno en Italie, là où premier cas de Covid-19 était constaté, le 20 février 2020. Un an après, les habitants reconnaissent que "rien ne sera plus comme avant".

PUBLICITÉ

Reportage à Codogno en Italie, là où premier cas de Covid-19 était constaté, le 20 février 2020. Un an après, les habitants reconnaissent que "rien ne sera plus comme avant".

Codogno est une petite ville de 15 000 habitants dans le nord de l'Italie. C'est là que le 21 février 2020, un homme de 38 ans, Mattia Maestri, était testé positif au Covid-19.

Il était le premier cas confirmé en Italie, et même en Europe.

Le virus allait se répandre comme une traînée de poudre, bouleversant à jamais la quotidien jusque-là paisible de cette localité de Lombardie.

Emy Cavalli tient un bar en centre-ville. Selon elle, ce qui a changé, un an après, « _c'_est qu'on fait beaucoup plus attention, pour tout ce qui touche au Covid ! » 

Notre vie a changé de manière radicale. On n'a plus la même liberté qu'auparavant.
Emy Cavalli
Propriétaire d'un bar à Codogno

Francesco Passerini est le maire de Codogno. Il repense à l'épreuve traversée ces derniers mois.

«_On a le sentiment qu'on a dû faire face à un tsunami, à une bombe atomique, à une météorite... _C'est quelque chose d'inimaginable ! », commente-t-il.

« _On aurait pu être totalement submergé, être emporté par la vague. _Mais en fait, on est resté unis, les gens ont fait preuve de solidarité et d'entraide. Les liens au sein de notre communauté nous ont permis de faire face. Chacun a tenu son rôle, et ça nous a permis de résister à quelque chose qui nous dépassait totalement », se félicite-t-il.

"Voyage de souffrance"

Il a eu l'afflux de patients à l'hôpital. Et les cortèges funèbres dans les cimetières.

Il y a eu ici autant de morts en deux mois (entre mars et avril 2020) qu'en une année entière en temps normal.

Le président italien s'était rendu à Codogno le 2 juin 2020. Et Sergio Mattarella avait eu ces mots : "c'est ici que notre voyage de souffrance a commencé".

Une cérémonie est organisée ce dimanche pour rendre hommage aux victimes.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Mario Draghi, futur Président de la Commisison européenne ?

Des milliers d'agriculteurs italiens manifestent pour la protection du Made in Italy

Un homme suspecté d'être membre actif du groupe Etat islamique arrêté en Italie