Mayotte : les renforts sanitaires face à la flambée du variant du Covid-19

Dans le centre de soins de Pamandzi (Mayotte), le 1er mars 2021.
Dans le centre de soins de Pamandzi (Mayotte), le 1er mars 2021. Tous droits réservés ALI AL-DAHER/AFP or licensors
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Par Olivier Peguy avec AFP, AP
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A Mayotte, les renforts envoyés par la métropole tentent d'alléger la pression qui pèse sur le système de santé. La circulation du variant sud-africain du Covid-19 est très élevée dans ce territoire français de l'océan Indie

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A Mayotte, les renforts envoyés par la métropole tentent d'alléger la pression qui pèse sur le système de santé. La circulation du variant sud-africain du Covid-19 est très élevée dans ce territoire français de l'océan Indien.

Cela fait une semaine que les renforts de la sécurité civile sont arrivés à Mayotte, territoire français dans l'océan Indien. Ce déploiement est venu consolider les capacités hospitalières, dans un contexte sanitaire très tendu.

Depuis le début de l'année, le variant sud-africain du Covid-19 se répand de manière exponentielle dans la population de l'archipel. Et le système de santé sur place s'est rapidement retrouvé au bord de l'asphyxie.

L'équipe de la sécurité civile s'est installée dans un centre de soins situé à Pamandzi, en Petite Terre. Cela permet d'alléger la pression qui pesait sur le seul hôpital de l'archipel, à Mamoudzou.

En ce qui concerne les urgences, nous avons actuellement aménagé quelque chose qui correspond en métropole à une ville de 40 000 habitants.
Lt-Col. Michel Cherbetian
Responsable du détachement de la Sécurité civile

Les chiffres de l'Agence régionale de santé (ARS) indiquent pour les 7 derniers jours, une augmentation du nombre d'hospitalisations et une hausse du nombre de décès.

Le taux d'incidence est un peu redescendu à 500 cas pour 100 000 habitants. Mais cela reste un niveau très inquiétant.

Et puis, les spécialistes soulignent que ces chiffres sont sans doute sous-estimés, compte tenu du profil de la population, avec de nombreux ressortissants venus des Comores, qui se trouvent en situation irrégulière, donc en dehors des radars des statistiques officielles de santé.

Les autorités ont décrété un reconfinement début février, pour tenter de ralentir la progression du virus. Mais cette mesure a dû mal à être respectée.

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