"Je dirais que c'est un crime": Tikhanovskaïa soupçonne Minsk après la mort de Chichov

"Je dirais que c'est un crime": Tikhanovskaïa soupçonne Minsk après la mort de Chichov
Tous droits réservés Dan Kitwood/2021 Getty Images
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Par euronews
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La cheffe de l'opposition bélarusse a été reçue ce mardi par le Premier ministre britannique Boris Johnson. Elle dit ne pas croire à la thèse du suicide dans le cas de la mort de Vitaly Chichov.

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La cheffe de l'opposition bélarusse Svetlana Tikhanovskaïa a été reçue ce mardi par le Premier ministre Boris Johnson à Londres. Elle a dit ne pas croire à la thèse du suicide après la mort de l'activiste Vitaly Chichov. 

Une rencontre qui coïncide avec la découverte macabre du corps d'un autre opposant, Vitaly Chichov, pendu dans un parc de Kiev. Le jeune homme de 25 ans était le président de la Maison Bélarusse, une ONG basée en Ukraine aidant les Biélorusses ayant quitté leur pays.

Certains soupçonnent un assassinat maquillé en suicide. Et la candidate malheureuse de la dernière élection présidentielle face à Alexandre Loukachenko en fait partie. "Je dirais qu'il s'agit d'un crime, mais je ne peux pas l'affirmer avant les résultats de l'enquête", a déclaré Tikhanovskaïa devant le 10, Downing Street, siège du pouvoir exécutif britannique.

"Le régime ne reculera devant rien"

"Tous ceux qui sont au Bélarus, et ceux qui sont en exil doivent prendre soin d'eux parce que nous voyons que le régime ne reculera devant rien pour vous atteindre dès lors qu'il a la volonté d'agir", a-t-elle poursuivi.

La visite de Tikhanovskaïa à Londres est la dernière étape d'une tournée diplomatique qui l'a menée à Paris, Berlin et récemment Washington, alors que l'opposition bélarusse est dans une position délicate. 

Quelques jours avant la mort mystérieuse de l'activiste en Ukraine, une athlète bélarusse participant aux Jeux olympiques de Tokyo a trouvé refuge en Pologne après que les autorités de son pays ont tenté de la forcer à rentrer au Bélarus. 

Au début de l'année, après le l'arrestation d'un journaliste opposant, à bord d'un un avion détourné vers Minsk, Boris Johnson avait averti Loukachenko que ses actions auraient des conséquences. Quelques mois plus tard, ces agissements antidémocratiques semblent se poursuivre, note Tadhg Enright, notre correspondant à Londres.

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