Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures pour lutter contre le coronavirus, alors que l'Europe fait face à la cinquième vague de la pandémie. Le chef de l'Etat a également abordé d'autres dossiers en annonçant notamment la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.
Pour la 9e fois depuis le début de la crise du Covid-19, Emmanuel Macron s'est adressé solennellement aux Français à ce mardi à 20h (heure de Paris) pour doper le rappel vaccinal face au rebond de l'épidémie.
Le président français a commencé son allocution en rappelant que plus de 100 millions de doses de vaccins avaient été injectées et que 51 millions de Français étaient entièrement vaccinés, ce qui représente 78,1% de la population de plus 12 ans.
Mais Emmanuel Macron a déclaré que "la cinquième vague a commencé en Europe" et que "nous n’en avons pas terminé avec la pandémie".
Face à ce constat, le chef d'Etat français a vivement demandé aux six millions de Français n'ayant reçu aucune dose de vaccin de le faire "pour pouvoir vivre normalement".
Emmanuel Macron a surtout annoncé que le maintien du pass sanitaire sera conditionné à la dose de rappel pour les plus de 65 ans à partir du 15 décembre. Et d'ajouter que les Français de plus de 50 ans pourront recevoir une troisième dose de vaccin à partir de décembre.
Nouveaux réacteurs nucléaires et réforme des retraites repoussée
Outre la situation sanitaire du pays, le président français a abordé dans son discours son bilan et évoqué les priorités de la fin de son quinquennat, comme l'environnement alors que se tient la COP26 à Glasgow. Emmanuel Macron a notamment déclaré que la France allait construire de nouveaux réacteurs nucléaires pour "atteindre ses objectifs d'émissions de CO2". Les réacteurs les plus récents en France sont ceux de la centrale de Civaux, dans le département de la Vienne, mis en service en 1997 et 1999.
Revoir l'allocution d'Emmanuel Macron
Concernant la réforme des retraites, le locataire de l'Elysée a annoncé que les conditions "ne sont pas réunies pour relancer" le chantier, tout en estimant qu'il faudrait "prendre des décisions claires" dès 2022. Ces décisions, qui "feront légitimement l'objet de débats", impliqueront notamment de "travailler plus longtemps, en repoussant l'âge légal" et de supprimer les régimes spéciaux, a-t-il ajouté.