Les sept dernières années ont été les plus chaudes de l'Histoire, le confinement n'a pas eu d'impact

 Peeteri Taalas, secrétaire général de l'OMM
Peeteri Taalas, secrétaire général de l'OMM Tous droits réservés Salvatore di Nolfe/AP
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Par Laurence Alexandrowicz
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Le cri d'alarme d'Antonio Guterres : "la chaleur piégée par les gaz à effet de serre d'origine humaine réchauffera la planète pendant de nombreuses générations à venir. L'élévation du niveau de la mer, la chaleur et l'acidification des océans se poursuivront pendant des centaines d'années."

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"Le système énergétique mondial conduit l'humanité à la catastrophe", prévient l'ONU. Les mots sont alarmants, et les études le sont tout autant. L'Organisation météorologique mondiale, l'OMM dévoile que les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint un nouveau sommet mondial ces deux dernières années. Le confinement n'a pas eu d'impact sur 2021, qui reste l'une des années les plus chaudes jamais enregistrées, avec une température mondiale moyenne d'environ 1,11 degrés Celsius au-dessus du niveau préindustriel.

Selon l'Organisation météorologique mondiale, les années de 2015 à 2021 ont été les plus chaudes jamais enregistrées. En 2021, nous avons battu quatre records (sur sept) : chaleur des océans, CO2 atmosphérique, acidification des océans et niveau des mers. 

L'Accord de Paris de 2015 sur le climat vise à limiter le réchauffement de la planète à +1,5°C, mais c'est vers un réchauffement de 2,5 à 3 degrés que le monde se dirige.

"Si nous agissons ensemble, exhorte Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, la transformation des énergies renouvelables peut être le projet de paix du XXIe siècle. Chaque pays, ville et citoyen, chaque institution financière, entreprise et organisation de la société civile a un rôle à jouer. Mais surtout, il est temps que les dirigeants, publics et privés, cessent de parler des énergies renouvelables comme d'un lointain projet d'avenir. Car sans énergies renouvelables, il n'y a pas d'avenir. Comme l'indique clairement le rapport d'aujourd'hui, il est temps d'accélérer la transition vers les énergies renouvelables avant qu'il ne soit trop tard".

 António Guterres a proposé cinq actions pour relancer la transition vers les énergies renouvelables "avant qu'il ne soit trop tard": mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles, tripler les investissements dans les énergies renouvelables, supprimer les formalités administratives, sécuriser l'approvisionnement en matières premières pour les technologies d'énergies renouvelables et faire de ces technologies - telles que le stockage sur batterie - des biens publics mondiaux librement disponibles.

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