Le Royaume-Uni et le Rwanda s'expliquent à l'ONU sur le plan de relocalisation des migrants

Priti Patel devant l'ONU à Genève
Priti Patel devant l'ONU à Genève Tous droits réservés Martial Trezzini/' KEYSTONE / MARTIAL TREZZINI
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Par Laurence Alexandrowicz
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La Grande-Bretagne et le Rwanda ont fait face à deux agences des Nations Unies qui ont vivement critiqué leur plan controversé dans lequel la Grande-Bretagne prévoit d'envoyer certains demandeurs d'asile du Royaume-Uni vers le pays africain.

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S'expliquer sur la relocalisation des migrants au Rwanda, c'est ce qu'ont fait aux Nations unies à Genève la ministre britannique de l'Intérieur, et le ministre rwandais des Affaires étrangères. Ce plan s'est attiré les critiques de l'agence des Nations unies pour les réfugiés, et de celle pour les droits de l'Homme : la Grande-Bretagne prévoit d'envoyer certains de ses demandeurs d'asile illégaux vers le pays africain.

"Nous sommes un gouvernement qui, avec nos partenaires, le gouvernement du Rwanda, trouve des solutions nouvelles et innovantes aux problèmes mondiaux, a déclaré Priti Patel, la ministre britannique de l'Intérieur. Je crains que d'autres organisations et d'autres pays, ne proposent pas d'alternatives. Et le statu quo n'est tout simplement plus acceptable."

"Dès que le Royaume-Uni sera prêt à envoyer le premier groupe de demandeurs d'asile, nous serons prêts à les recevoir, a ajouté Vincent Biruta, ministre rwandais des Affaires étrangères. Nous avons mis en place tous les mécanismes qui sont nécessaires pour que nous puissions traiter le processus de demande d'asile. Et nous travaillons également sur la logistique".

 Pour l'ONU ce plan va à l 'encontre des droits des réfugiés. Il inquiète aussi tout particulièrement les Ukrainiens sans papiers, nombreux en Grande-Bretagne, souvent victimes de lenteurs administratives pour obtenir un visa. Eux aussi sont potentiellement "relocalisables" au Rwanda, dans l'attente du traitement de leur dossier.

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