La Chine a envoyé son premier astronaute dans l'espace en 2003. Depuis, elle a réalisé quelques prouesses remarquées, notamment ces dernières années.
C'est une "nouvelle étape" dans la conquête spatiale de la Chine. Trois astronautes ont rejoint ce dimanche le "Palais céleste", la station que Pékin construit en orbite et qui devrait désormais être occupée en permanence.
Le vaisseau de leur mission Shenzhou-14 a été propulsé par une fusée Longue-Marche 2F, qui a décollé à 10H44 locales (02H44 GMT) du centre de lancement de Jiuquan, dans le désert de Gobi (nord-ouest). La télévision publique CCTV a diffusé en direct les images du lancement.
Après environ "sept heures de vol", le vaisseau s'est d'abord amarré à la station spatiale, a précisé CCTV. Puis vers 20h50 à Pékin (12H50 GMT), les trois astronautes ont pénétré dans le module principal de la station, selon l'agence spatiale chargée des vols habités (CMSA).
Comme l'équipage précédent de la mission Shenzhou-13, rentré mi-avril, les trois astronautes, dont une femme, devraient rester environ six mois dans la station spatiale.
Nommée en chinois Tiangong ("Palais céleste") mais également connue par son acronyme CSS (pour "Chinese space station" en anglais), elle devrait être pleinement opérationnelle d'ici la fin de l'année.
Pékin investit des milliards de dollars pour l'espace
La Chine a été poussée à construire sa propre station en raison de son exclusion de l'ISS, car les Etats-Unis interdisent à la Nasa toute collaboration avec Pékin.
Le géant asiatique investit depuis quelques décennies des milliards d'euros dans son programme spatial.
La Chine a envoyé son premier astronaute dans l'espace en 2003. Depuis, elle a réalisé quelques prouesses remarquées, notamment ces dernières années.
Elle a posé début 2019 un engin sur la face cachée de la Lune, une première mondiale. En 2020, elle a rapporté des échantillons de Lune et finalisé Beidou, son système de navigation par satellite, concurrent du GPS américain.
En 2021, elle a fait atterrir un petit robot sur Mars et prévoit d'envoyer des hommes sur la Lune à l'horizon 2030.