Belgique : un mort dans une fusillade lors d'une opération policière visant l'extrême droite

La police monte la garde sur les lieux où une fusillade s'est produite lorsque la police a perquisitionné une maison, à Merksem, Anvers.
La police monte la garde sur les lieux où une fusillade s'est produite lorsque la police a perquisitionné une maison, à Merksem, Anvers. Tous droits réservés JONAS ROOSENS / BELGA / AFP
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Par Euronews
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Une fusillade a éclaté lors d'une série de perquisitions dans la région d'Anvers. La police ciblait des sympathisants d'extrême droite, en lien avec un projet d'attentat terroriste.

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Une personne a été tuée ce mercredi en Belgique à Merksem, dans la région d’Anvers, lors d'une fusillade avec les forces de l'ordre.

L'échange de coups de feu s'est produit alors que la police procédait à une dizaine de perquisitions en lien avec un projet d’attentat terroriste, planifié par des proches de l’extrême droite.

Dirigées par un juge d'instruction d'Anvers, les investigations visent "des faits de préparation d'un attentat terroriste et d'infraction à la législation sur les armes", a précisé le parquet fédéral dans un communiqué.

[Ces perquisitions] ont permis la saisie de très nombreuses armes et munitions dont le décompte et l'analyse devront être réalisés dans les prochains jours. Certaines armes présentes sur place étaient légalement enregistrées.
Parquet fédéral

"Au cours de l'une de ces interventions, un échange de coups de feu s’est produit entre les forces de l'ordre et l'une des personnes présentes dans un bâtiment. Cette personne est décédée", a affirmé le parquet fédéral.

Il s'agit d'un homme de 36 ans mortellement touché dans son habitation à Merksem, un district de la ville d'Anvers, a précisé à la mi-journée le parquet de la cité flamande. "Il a succombé à ses blessures sur place", a-t-on ajouté.

Une enquête a immédiatement été confiée à un autre juge d'instruction, saisi pour "homicide", toujours selon le parquet d'Anvers.

Elle devra notamment déterminer les circonstances du tir mortel et si la police a agi en état de légitime défense.

Le parquet fédéral, compétent sur tout le territoire belge pour les dossiers terroristes et la criminalité organisée, a indiqué que les perquisitions "ont permis la saisie de très nombreuses armes et munitions".

"Certaines armes présentes sur place étaient légalement enregistrées", a-t-il relevé.

La surveillance des milieux d'extrême droite par les services de renseignement et la justice s'est renforcée en Belgique depuis l'affaire Jürgen Conings, un militaire radicalisé lié à l'extrême droite qui avait fui sa caserne au printemps 2021 en emportant des armes de guerre, notamment des lance-roquettes, et des munitions.

Ce militaire de 46 ans, fiché par l'organisme belge d'analyse de la menace terroriste (Ocam), était soupçonné de vouloir s'en prendre à des représentants de l'Etat belge et à un virologue connu.

Il avait été retrouvé mort dans une zone boisée de la province néerlandophone du Limbourg (nord-est) après une traque de plus d'un mois. L'enquête avait conclu à un suicide avec un pistolet.

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