Le sommet de deux jours en Lituanie sera dominé par la réponse de l'Alliance à la guerre menée par la Russie en Ukraine et la demande d'adhésion de Kiev.
Les Alliés peuvent afficher leur unité à l'ouverture du sommet annuel de l'OTAN ce mardi à Vilnius. La veille, le président turc Recep Tayyip Erdogan a débloqué le processus d'adhésion de la Suède à l'Alliance atlantique, qui va devenir le 32ème Etat membre.
Lors de ces deux jours de rencontres dans la capitale lituanienne, il sera question de la réponse à la guerre menée par la Russie en Ukraine. Et les alliés devront répondre à la demande de Kiyv de rejoindre elle aussi l'Alliance atlantique.
Le message du président ukrainien, attendu à Vilnius, est clair : son pays mérite de rejoindre l'Otan une fois la guerre terminée. Mais Washington et Berlin sont réticents à l'idée d'aller beaucoup plus loin qu'une promesse d'adhésion une fois la guerre terminée, sans calendrier précis.
Outre le soutien à l'Ukraine, un plan de défense face à la Russie est aussi à l'ordre du jour. Les alliés de l'OTAN seraient déjà parvenus à un accord sur des plans de défense détaillant la manière dont l'alliance réagirait à une attaque russe.
Enfin, le succès du sommet se mesurera aussi à l'effort collectif déployé pour accroître le financement de l'alliance. Tous les membres sont censés consacrer 2 % de leur PIB aux dépenses militaires. Seuls 11 de 31 pays membres ont atteint ce seuil cette année.