Euronews a rencontré des migrants qui ne peuvent plus être accueillis à Lampedusa, au bord de la saturation. C'est désormais dans une petite localité sicilienne qu'une partie d'entre eux est transférée.
PUBLICITÉLampedusa au bord de l'asphyxie. Alors les ONG s'organisent. Le transfert de migrants vers d'autres localités est devenu une nécessitétant la pression est forte à Lampedusa, l'une des portes d'entrée de l'immigration en Europe.
Georgia Orlandi d'Euronews s'est rendue dans la ville sicilienne de Port Empédocle. Là-bas, des gens originaires d'Afrique subsaharienne, ont fui la Tunisie, touchée par une vague d'attaques racistes contre les noirs-africains. Parmi eux deux femmes venues de Côte d'Ivoire et du Burkina Faso racontent leur histoire.
"Je n'ai pas été déportée dans le désert, mais des gens y meurent" explique la première "j'ai fui la guerre dans mon pays et en Tunisie ils n'aiment pas les noirs" détaille la seconde.
L'afflux de migrants inquiète sur l'île. "La solidarité existe ici. Mais pendant l'été, beaucoup annulent leur réservation après une mauvaise campagne de pub", se plaint un résident.
À une époque où les hotspot n’existaient pas encore, c'était souvent les habitants qui offraient les premiers accueils aux migrants de Lampedusa. Une solidarité qui ne date pas d'hier. Les premiers bateaux sont arrivés au début des années 90.