Cette intervention de l'aviation s'est déroulée peu après l'attaque d'une cérémonie militaire, à Homs, qui a fait une centaine de morts.
L'armée syrienne a bombardé jeudi la province d'Idlib, dans le nord-ouest du pays. Cette enclave de 4 millions d'habitants est sous contrôle turc et plusieurs groupes rebelles djihadistes y sont présents.
Selon l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme, les attaques ont fait huit mort et trente blessés.
Cette intervention de l'aviation apparaît comme une riposte à un attentat contre l'armée, plus tôt dans la journée, à Homs.
Une cérémonie de promotion d'officiers a été la cible de drones chargés d'explosifs. De nombreux militaires y assistaient avec leur famille.
Le gouvernement de Damas annonce un bilan de 80 morts, dont des femmes et des enfants...
L'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme estime lui que 112 personnes ont été tuées et qu'il y a plus de 120 blessées.
Cette attaque n'a pas été revendiquée pour le moment.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a fait savoir qu'il était "profondément inquiet" après l'attaque à Homs, et également "profondément préoccupé par les informations faisant état de bombardements de représailles" dans le nord-ouest de la Syrie.
De son côté, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie a appelé jeudi à "une désescalade immédiate" de la violence dans le pays.